Nous avons vécu plusieurs vies avant

Nous avons vécu plusieurs vies avant. 

Avant quoi ?

Avant de nous décider à unir nos forces en collectif. 

Mais il faut un peu d’histoire pour comprendre pourquoi et surtout comment nous nous y prenons. 

À l’origine de ce collectif, il y a des chocs vécus séparément par des professionnel•les et qui décident un jour que pour résister à l’hostilité du 21ème siècle, il faut s’unir. 

Face à l’hostilité, il faut s’unir. 

Lydia, la plus jeune de la bande, est une femme du ch’Nord, débarquée à Marseille après des études d’économie à La Sorbonne (Paris, 75) et un début de carrière de collaboratrice d’élu dans sa ville natale, Tourcoing (59). Elle a le sang ensoleillé, Lydia, c’est ce qui a motivé son arrivée à Marseille.  

Celle qui refonde sa vie de A à Z.

Quelques mois après son arrivée, Lydia rencontre Nath. 

Nath est d’abord sa cliente, pour sa prise de parole médiatique, avant que les rôles ne s’inversent. 

Lydia confie à Nath son développement commercial et sa com social media, car Nath a alors un organisme de formation en communication social media et un cabinet de conseil en développement commercial. 

Nath, c’est la génération au-dessus de Lydia. 

Quand ces deux-là se rencontrent, Nath accompagne Lydia et lui enseigne les ficelles d’un métier qu’elle ne connaît pas, celui d’entrepreneure, qui est son premier choc. 

Car changer de ville, de région et presque de continent (quand on déménage de Tourcoing à Marseille, avouez que l’on change presque de continent 😉), que l’on s’installe à son compte (de salariée à entrepreneure), en changeant d’orientation professionnelle (de la politique aux médias), de typologie de clients (du public au privé), c’est un choc. 

Lydia a encaissé ce choc-là : non seulement elle l’a encaissé, mais elle l’a transcendé.

Lydia a non seulement encaissé ce choc-là, mais elle l’a transcendé ; VOOX, son entreprise, compte pas moins de 80 épisodes de podcast à son actif en 3 ans, 22 animations de tables rondes, une douzaine de clients réguliers en influence média et un bouquet de contacts politiques de tous bords à faire pâlir Bernard Tapie (sa ref). 

Lydia est aussi devenue propriétaire, ne fait pas un mètre dans son quartier sans croiser une tête connue : bref, elle a fait son trou à Marseille.  

« La fabrique des entrepreneurs » 

Lydia s’est relevée de chocs successifs. Et elle en a fait sa marque de fabrique : si son podcast d’origine s’appelait « la fabrique des entrepreneurs », il s’appelle  aujourd’hui « Ambition by VOOX », vous voyez mieux pourquoi.

Nath, quant à elle, est aussi une warrior de la lutte anti-choc même si ses chocs à elle ont commencé tôt. 

Nath, le phénix qui renaît de ses cendres. 

Violences intrafamiliales, conjugales, sexuelles : ce sont des chocs émotionnels et physiques dont on met toute une vie à se remettre. Et si ce sont les premiers chocs, ce ne sont jamais les seuls. 

Car à lutter très jeune, on lutte toute sa vie. 

Nath est ingénieure agro de formation, aurait rêvé de reprendre une exploitation agricole en 1992, son diplôme en poche, mais a finalement opté pour le biz dev en agro-alimentaire et en chimie. C’était plus tendance, à l’époque, et plus sûr, aussi. 

Début de carrière chez Nestlé, puis Air Products, Air Liquide, Altran et Yokogawa : 18 ans de développement commercial au service de grands comptes de l’agro-alimentaire, de la chimie lourde (raffinage et pétrochimie) et de la pharmacie industrielle.  

On prend des chocs dans le commerce : rebondir après une affaire perdue, retrouver l’énergie d’aller chercher le succès après un échec, c’est précisément le job du business developper, renaître de ses cendres. 

Prendre des chocs et toujours se relever : c’est précisément le job du business developper. 

Et ça a marché ! Nath a dirigé des équipes d’ingénieurs et de commerciaux, elle a piloté des B.U pour Altran ou Yokogawa, elle avait forcément toutes les cartes en main pour fonder sa propre BU. 

Ce qu’elle a fait, trois enfants en bandoulière, toute jeune divorcée, à 42 ans. 

En 2010, elle crée donc son propre cabinet de conseil en développement commercial connecté, à mi chemin entre le biz dev traditionnel et la communication social média. 

On est post « révolution numérique » et Nath le comprend bien.  

Sa pme, OPEN BIZ, recrute une puis deux et jusqu’à cinq collaborateurs, avant de plonger 13 ans plus tard dans une trésorerie fragilisée par des créances clients post « quoiqu’il en coûte ». 

Entre 2020 et 2024, sa pme connaît le sort de tant d’agences de com et d’organismes de formation : les créances clients qui gonflent, l’urssaf qui devient insatiable après avoir été trop clémente, les contrats clients récurrents non honorés, etc…la descente aux enfers.

Et Nath ajoute souvent, elle dont la famille est pourtant 100% marseillaise : 

« Il a aussi pesé dans la balance le manque de parole. À Marseille, il faut aussi compter avec ça. »

Nath opte alors pour une procédure collective, cessation de paiement puis liquidation en août 2023. 

De ça aussi, Nath s’est remise. 

Nath se rase le crâne en été 2023, pour figurer sa renaissance, migre de Marseille en Luberon, retrouve le calme, la nature et l’agriculture, ses amours perdues. 

Elle a pensé un temps retrouver un poste de salariée, en direction commerciale ou de la communication, en août 2023, mais chacun•e sait qu’en France, on n’embauche pas au-dessus du SMIC une quinquagénaire diplômée Bac+5…

“En France, en 2023, on n’embauche pas au-dessus du SMIC une quinquagénaire diplômée Bac+5”.

Nath a donc remonté depuis une structure free-lance, légère, agile, dopée de nature et de relations de voisinage bienveillant, à Apt-en-Luberon (84), sa nouvelle patrie post-liquidation. 

Des années avant, presque 10 ans plus tôt, Nath avait rencontré Co, directrice artistique alors salariée.

Co et Nath étaient alors deux divorcées, fêtardes et mamans solos qui partageaient des mojitos sur le cours Mirabeau à Aix. Co est parisienne dans l’âme, branchée mode, pubs, expos et marques. 

Co, l’artiste, graphiste, publiciste, parisienne. 

Co est une artiste dans l’âme, mais elle a toujours eu assez les pieds sur terre pour savoir que pour vivre de son art, il vaut mieux être graphiste que peintre. Surtout quand on est une femme seule avec deux enfants à charge.

Elle s’est formée au graphisme dans le sérail, a travaillé en agence à Paris avant d’opter pour le Sud, Pertuis (84) où elle réside depuis 34 ans. 

Elle y a été directrice artistique au service des grands comptes pertusiens mondialement connus, d’abord en tant que salariée. 

Puis Co a connu dans sa cinquantaine le dépôt de bilan de son employeur et un licenciement, toujours avec deux enfants à charge en études supérieures cette fois.

Le licenciement à 50 ans, si c’est pas un choc…

Mais Co a remonté la pente, créant sa propre activité free-lance, trouvant des  clients tout aussi prestigieux que lorsqu’elle était salariée, voire plus. 

Le Print, c’était d’abord son métier de base. Mais elle a vite évolué dans le web et se positionne aujourd’hui à 360 degrés de la conception graphique, print et web. 

Co a refondu l’identité graphique de tellement d’entreprises qu’elle pourrait en faire une marque de fabrique. 

Car Co, question anti-choc, en connaît aussi un rayon : elle aime ce qui renaît, ce qui (re)brille, ce qui revit. 

Elle s’est aussi formée au Motion Design, même si elle n’aime pas le dire (ne lui dites pas qu’on vous en a parlé) mais cette corde supplémentaire à son arc est précieuse.

Vous l’avez bien noté sur la page d’accueil du site, non, qu’elle était précieuse, notre Co ?

C’est pour toutes ces raisons que nous nous sommes associées dans un collectif destiné à accompagner les entreprises à faire face aux chocs. 

Car les chocs, on connaît. 

Et on s’est aussi entourées de partenaires ultra-confirmé•es, des seniors comme nous, qui s’impliquent tous•tes deux dans l’amortissement des chocs de l’entreprise. 

Parmi elleux, Corinne Lecocq, la DAF, et Arnaud Amba, le dev, qui sont aussi ultra-armé•es que nous trois pour permettre à une entreprise de résister et d’anticiper les chocs numériques (Arnaud) et financiers (Corinne). 

Quand on vous dit qu’on est une véritable team anti-choc….

Nous aidons les structures du Sud-Est à relancer en urgence leur croissance, trouver un investisseur, toucher les élu(e)s de leur territoire, dépoussiérer leur image ou mieux recruter. Et pour ce faire, nous avons un process élaboré à partir de nos expériences et de celles de nos clients.

(Car) il faut y croire.

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Il n’y a d’opportunité que dans la crise